dimanche 19 octobre 2014

L'allée des artistes - #4 Mes séries du moment

Je vous retrouve une nouvelle fois pour vous parler de mes séries du moment, je vous le disais dans un article précédent (si vous ne l'avez pas lu c'est ICI ) je suis fan de séries. Comme d'habitude en septembre/octobre c'est la rentrée, mais pas seulement pour nous, pour bon nombre de séries aussi. Je ne peux pas vous parler de toutes les séries que je regarde (oui il y en a un paquet), j'ai décidé d'en choisir seulement trois que je vais vous présenter. 
  • Z Nation. 

Je suis tombé dessus un peu par hasard, en cherchant un nouveau truc à regarder. Quand j'ai vu les critiques et les avis sur Allociné, c'était mal parti. Cette série Syfy est tout simplement détestée. Simplement car les fans de Walking Dead ne supportent pas qu'ils puissent y avoir une autre bonne série sur les zombies. Franchement, je trouve ça ridicule, j'ai pas mal d'amis qui regardent la série Walking Dead et qui pourtant adorent Z Nation. Je tiens à dire que Walking Dead n'a pas le monopole des zombies, ils ne sont pas les premiers à avoir exploité ce sujet et encore moins les derniers. Bref, contrairement à toutes ces personnes j'ai été agréablement surprise par cette série. Je n'en regarde pas énormément sur Syfy, pourtant cette fois, je ne le regrette pas. La première saison a débuté en septembre, l'épisode 6 est sorti avant-hier aux États-Unis, il en reste donc encore pas mal avant la fin de la saison. J'ai bien accroché tout d'abord parce qu'on rentre directement dans le vif du sujet. Contrairement à d'habitude, on assiste pas à la propagation du virus, elle a déjà eu lieu. Tout commence avec cet homme, on lui injecte un produit pour ensuite lui jeter des zombies dessus. L'homme ne se transforme pas, après 8 morsures il ne succombe pas au virus. Il est l'antidote, il est le moyen de sauver le monde et tout repose sur lui, Murphy. Se constitue une bonne petite équipe qui n'hésite pas à tuer des zombies. Ici, il n'y a plus de pitié pour ceux qui se transforment, même les membres de leur équipe qui deviennent des zombies ne dérogent pas à la règle. Mais maintenant, ils ont un vrai espoir, commence donc cette quête vers la Californie où se situe un laboratoire qui pourrait étudier Murphy et ainsi créer un antidote. 
Au fil des épisodes, les choses se compliquent, on en apprend plus sur certains personnages qui sont vraiment attachants et d'autres beaucoup moins. 

Je recommande vraiment cette série, ce que j'ai déjà fait avec quelques amis, si vous aimez les zombies, foncez ! 



  • American Horror Story 

J'ai souvent été très mitigé avec cette série, pour plusieurs raisons. Tout d'abord, j'ai adoré les deux premières saisons, surtout la deuxième en fait. Je l'ai vu en deux jours (elle était déjà sortie quand je l'ai regardé). Je l'ai trouvée simplement géniale, tout était bon, des intrigues aux personnages. 
Et puis, avec les trois, je trouvais que ça commençait à s'essouffler, elle était trop simple, les intrigues pas du tout au niveau de mes espérances, très loin de la saison 2. J'ai fini cette saison 3 avec déception, je n'espérais qu'une chose, que la quatrième soit bonne sinon j'allais rapidement m'en désintéresser. Après seulement deux épisodes déjà diffusés, je peux vous dire que cette saison m'a tout l'air d'être génial. On entre direct dans le bain du Freak Show (thème de cette saison), on retrouve une nouvelle fois de bons voire très bons acteurs - je pense surtout à Jessica Lange qui est toujours aussi époustouflante dans ses rôles. 
Pourtant, j'avais pas mal d'a priori par rapport à cette saison, le fait que ça se passe dans un cirque pendant le maccarthysme ne me transportait pas vraiment. J'aurais dû, vraiment. Les "monstres" sont bel et bien inspirés du Freak Show, on ressent bien qu'ils sont vus comme du divertissement et non comme des humains. 
Je ne peux pas encore dire après deux épisodes que cette saison est à la hauteur, cependant ces deux premiers épisodes permettent de se faire une idée sur la suite, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle semble être bonne ! 



  • Supernatural

Et enfin, je voulais vous parler d'une série que j'aime vraiment, vraiment beaucoup. Je pense que beaucoup la connaissent déjà, elle commence à se faire vieille. En effet, la saison 10 a commencé il y a deux semaines aux États-Unis. Après avoir passé je ne sais combien d'heures à rattraper toutes mes saisons en retard, je suis enfin arrivée au bout ! J'ai commencé la saison 10 dès qu'elle est sortie. Je sais que regarder 10 saisons d'un coup c'est beaucoup trop, surtout quand il y a en moyenne 22 épisodes. Pourtant si un jour, vous ne savez pas quoi faire, commencez là. Je la compte vraiment parmi mes séries préférées. 
Je trouve que tout est bien trouvé à chaque fois, l'atmosphère est top que ce soit ces longs trajets en Impala (ce que j'aimerais avoir cette voiture), les personnages ont de la contenance, ils sont intéressants et tellement attachants. C'est aussi la série en elle-même qui me plaît, le principe de deux frères qui chassent des démons, la présence des anges mais aussi du diable en personne. Tout ce qui touche un peu au surnaturel me passionne, c'est aussi pour cela que je l'aime tant. 
Je ne veux pas vous raconter ce qui se passe dans cette saison car comme je l'ai dit, c'est la dixième et il n'y aurait aucun intérêt pour vous de savoir ce qu'il s'y passe. 
Néanmoins, bien qu'elle compte un nombre d'épisodes vraiment impressionnant, je la conseille pour ceux qui comme moi aiment ce genre. 



C'est tout pour cette fois ! Encore une fois je suis désolée de mettre autant de temps à publier des articles, seulement comme je l'ai déjà dit ce n'est vraiment pas simple de trouver du temps avec mes cours. J'espère que cet article vous a quand même plu. 






mardi 14 octobre 2014

Le Coin des Libraires - #8 Moi, Christiane F., la vie malgré tout de Christiane Felscherinow

Aujourd'hui, je vais vous parler de la suite d'une découverte littéraire de quand j'avais 13-14 ans, Moi, Christiane F, 13 ans, droguée, prostituée..., je vous en parlerai très prochainement. 
C'est l'année dernière que j'ai entendue parler de cette suite, lors d'un article pour le magazine Le Monde. J'étais trop contente, j'allais enfin connaître la suite de ce livre qui m'a tant bouleversé des années auparavant. J'avoue c'était presque une obsession de connaître la suite de la vie tragique de cette adolescente torturée qu'est Christiane F., au point que j'ai fais des recherches sur Internet pour y trouver des informations. Quand une histoire nous plaît vraiment, même après la dernière page on aimerait savoir ce que sont devenus ces chers personnages des années après. C'était le cas pour moi, je voulais savoir ce qui était arrivé à Christiane F.. Je suis tombé sur pas mal d'articles qui disaient qu'elle avait eu un enfant qu'on lui aurait retiré parce qu'elle avait replongé dans la drogue. D'autres qui parlaient exclusivement de son addiction - ses addictions. Je ne trouvais pas ça suffisant comme "suite", c'est vrai où était l'intérêt de ne savoir que cela ? C'est bien de savoir qu'elle a replongé mais comment, et surtout pourquoi ? Tout ça n'était jamais expliqué, du moins jamais réellement. Ce roman a tout changé. 

Quand je suis tombée sur cet article dans Le Monde, j'ai appris qu'il allait y avoir une suite, écrite par elle cette fois, j'étais trop pressée de le lire. Il est sorti en octobre 2013 et j'avoue que je n'ai même pas trouvé le temps de l'acheter jusqu'à la semaine dernière. À vrai dire, je voulais attendre qu'il sorte en format poche, c'est quand même beaucoup plus pratique pour le transporter. Dès que je suis tombé dessus en traînant dans le rayon livre, je l'ai pris, cette fois, il était temps que je le lise

C'est simple, en deux jours je l'avais fini. Tout comme son prédécesseur, ce livre se dévore. Ce que j'aime particulièrement, c'est la réalité des choses, la façon objective qu'à Christiane envers le monde et sa capacité à nous le faire comprendre de son point de vue. Ce roman est très différent du premier, pourtant le passage de sa vie d'adolescente à sa vie d'adulte se fait tout naturellement. Au début de ma lecture j'ai vraiment ressenti la même ambiance, la familiarité des lieux de Moi, Christiane F., 13 ans... la différence est qu'elle semble détachée, elle raconte son histoire de façon si normale que ça en devient presque gênant. Elle nous introduit dans son intimité, elle n'a aucune limite, c'est ce que j'ai trouvé génial dans cette lecture. Elle n'a aucune gêne, après tout, pourquoi devrait-elle en avoir ? Son récit est plus mature, beaucoup plus lointain j'ai trouvé. On suit ses traces tout au long de sa vie, durant ses voyages que ce soit aux États-Unis, en Suisse ou encore en Grèce, on apprend qu'elle a côtoyé de grandes personnalités de l'époque comme David Bowie ou Nina Hagen. Elle vit dans l'action, chaque jour et le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle a eu une vie bien remplie. 



Moi, Christiane F, la vie malgré tout.

Durant une interview, elle disait qu'il y avait un avant et un après son premier roman, que cette suite représentait l'après. Ce que j'ai réellement aimé dans ce livre ? Encore une fois elle dénonce un bon nombre de problèmes dans la société. J'étais vraiment dégouté de voir à quel point les médecins peuvent être incompétents parfois. Son fils aurait pu mourir avec ce médecin qui a eu son diplôme on sait où. Ou encore l'existence du parc Platzspitz qui est dépeint d'une telle façon qu'on ne peut que la croire. Je n'avais jamais imaginé qu'elle puisse regretter la publication de Moi, Christiane F., 13ans, droguée, prostituée..., comment aurait-elle pu le regretter sachant que je l'avais adoré ? Pourtant c'était bel et bien le cas, la principale raison étant la médiatisation qui a suivi. Je comprends qu'elle ait vraiment commencé à vivre de façon recluse avec le temps, être harcelé de cette façon que ce soit par les journalistes ou les passants, ça doit être horrible. 

"Les battements de cœur et la respiration deviennent plus lents quand tu es shooté, les fonctions gastriques et musculaires deviennent plus faibles, ton corps tout entier se calme. C'est parce qu'il sécrète des endorphines, comme quand il jouit ou réprime la douleur. La peur, le froid, la faim, tout ce qui est négatif, tu ne le sens plus. D'abord les douleurs s'apaisent, puis tu te retrouves dans un état de douce euphorie."

Je peux véritablement dire qu'elle a eu une vie de merde, oui oui. Qu'elle l'ait cherché ou non, là n'est pas la question. Pourtant, pas une seconde j'ai eu pitié d'elle, jamais. Au contraire, on apprend à la respecter, elle est encore vivante, elle a réussie là où d'autres ont échoués. Elle sait qu'elle est sérieusement malade, qu'elle se l'est elle-même infligée, et elle l'accepte. Oui, elle ne laissera personne la juger sur ses erreurs passées bien qu'au fond ça la touche personnellement. Tout ça, elle nous le dit à nous. Elle semble avoir confiance en ses lecteurs et c'est ce que je trouve remarquable. 

"Les livres, c'est mon automédication. Dans mon imagination, je suis libre, il n'y a pas de limites et pas de devoirs, je peux faire et laisser faire ce que je veux, je ne déçois personne. Ça me fait du bien. Je crois au fait que le corps va bien quand l'âme est saine, et inversement. La lecture m'aide. Mais ce sentiment agréable disparaît aussi vite que l'histoire est finie."

J'ai adorée ce roman, je le relirai sans hésité et je compte bien le faire. 





samedi 11 octobre 2014

L'Avenue du cinéma - #8 13 Sins de Daniel Stamm


Samedi dernier, on a décidé avec les copains de se faire un rush film d'horreur, comme d'habitude on a été assez déçu. Quand j'étais enfant, j'en regardais souvent avec ma mère, maintenant je n'en regarde quasiment plus. Pourquoi ? Très bonne question, simplement parce que voir du sang pour du sang, ça devient rapidement énervant. Du coup, ne sachant pas quoi regarder, Paul nous a proposé de mettre 13 Sins de Daniel Stamm. J'étais pas trop motivée mais bon, je n'avais aucune autre idée. Et puis j'avoue que finalement je suis bien rentrée dedans. 

Je préfère déjà vous prévenir que je n'ai pas vu 13 Jeux de mort réalisé par le Thaïlandais Chukiat Sakveerakul.
On commence à suivre un homme, Elliot qui vit tranquillement avec sa femme qui attend un enfant. Seulement, Eliott a beaucoup de dettes, il ne sait pas comment s'en sortir. La situation empire quand il se fait renvoyer de son travail. Comment va-t-il faire ? 
Jusque-là c'est assez simple, la situation se complique rapidement, il reçoit l'appel d'un inconnu, celui-ci lui explique qu'il va jouer à un jeu. Oui mais un jeu pas comme les autres, il devra suivre treize étapes pour tenter de devenir milliardaire. Ce jeu paraît simple, mais on sait très bien que les étapes seront de plus en plus dures, et évidemment, tout à un prix. 

La première étape semble anodine bien qu'elle soit déjà dégoutante, il doit manger une mouche morte. Tout commence à partir de là, s'enchainent alors une série d'évènements, de mensonges et de problèmes. Elliot n'arrive pas à se sortir de ses problèmes, son petit frère est autiste et son traitement n'est désormais plus remboursé. Eh hop, un problème de plus. Comment notre protagoniste va-t-il réagir par rapport à ça ? Facile, il continue d'accepter ces étapes de plus en plus délicates. 




C'est vrai que ce thème a souvent été utilisé, jusqu'où pouvons-nous aller pour de l'argent ? Ce n'est pas pour ça que le film m'a transporté, mais plutôt pour tout ce qu'il y avait autour. L'histoire avec le père, que lui-même est passé par là des années plus tôt, cette histoire qui nous révèle comment est morte sa mère quand il était enfant. Tout ça, je ne l'ai pas vu venir, comme la chute, vraiment, je ne m'y attendais pas. L'ennemi de notre héros se révèle être un personnage inattendu, je n'y croyais presque pas, surtout quand on voit de quelle façon cet affrontement se termine. Cette idée est tout simplement géniale d'après moi. Rien que pour ça je ne suis pas déçue d'avoir regardé ce film, je n'ai pas eu cette impression que l'on a parfois, celle de perdre son temps. 

J'étais contente de retrouver l'actrice Rutina Wesley, la femme d'Elliot. Je la connais de la série True Blood où elle interprète le personnage de Tara. Par contre, j'avoue que les autres acteurs ne m'ont vraiment pas subjugué, en réalité je n'ai pas grand chose à dire sur eux, leur jeu était assez bon pour que j'apprécie ce film. 

Avec ce héros, on est obligé de ressentir de la pitié, il a véritablement une vie horrible, c'est de cette façon qu'on rachète beaucoup plus facilement ses actes aussi moches soient-ils. Pourtant j'ai trouvé ça un peu facile, pourquoi a-t-il été appelé à ce moment ? Qui sont-ils vraiment ? On ne sait pas, il n'y a que la voix au téléphone qui nous permet de savoir que c'est un homme - et encore. Tout ce réseau qui existe déjà depuis des années n'est pas du tout exploité, j'ai trouvé ça dommage. 

Pour résumé, c'est un bon film, le genre de film qu'on voit une fois ou deux dans sa vie, qu'on aime bien mais qui est loin d'être notre préféré. Et vous, qu'avez pensé de 13 Sins ? 












dimanche 5 octobre 2014

Le Coin des Libraires - #7 L'Épouvanteur tome 1 à 3 de Joseph Delaney

Bonjour les amis ! J'ai longuement hésité à écrire cet article tout d'abord parce que je compte parler d'une saga "d'adolescent" bien que pour moi, ça n'en est plus une. Vous ne comprenez rien hein ? Je vais vous éclairer, l'été dernier, Alex m'a parlé de plusieurs livres qu'il a lus quand il était adolescent, il m'a conseillé de lire la saga de L'Épouvanteur. J'ai commencé à lire le premier tome dans la semaine qui a suivi, je ne suis pas trop rentré dedans, j'ai dû abandonner à la page 30. Et puis, cet été, je m'y suis remise, je comptais le lire dans tous les cas. J'ai recommencé l'histoire depuis le début, et contrairement à la première fois je suis immédiatement rentrée dedans. 
Cette saga est constituée de 13 tomes, dont seulement 10 sortis en France, - j'ai terminé le tome 9 hier. 

Je pense qu'à ma première lecture, j'ai eu du mal à me plonger dans l'histoire à cause de cette peur que ce soit trop enfantin. Finalement, pas du tout. Commence  alors cette histoire fantastique qui touche Thomas Ward, notre protagoniste de 12-13 ans - si je ne me trompe pas. Mais de quoi ça parle au juste ? Dans cette saga, il est question du métier d'épouvanteur et des forces du mal. Oui simplet vous me direz. Seulement, il ne faut pas s'arrêter à ça, l'histoire est beaucoup plus poignante. 



Joseph Delaney, L'Épouvanteur tome 1 : l'apprenti épouvanteur.

Le tome 1 qui s'intitule L'apprenti épouvanteur s'ouvre dans une petite ville du "Comté", on y trouve Tom Ward, un jeune garçon septième fils de septième fils. Ouais c'est intéressant mais alors ? Eh bien, apparemment les septième fils sont ceux qui "peuvent" devenir des épouvanteurs, ils auraient une plus grande force contre les êtres démoniaques. Je ne vais pas vous mentir, ce tome est bien mais très loin d'être aussi bon que ceux qui l'ont suivi. Pourtant, il faut bien commencer quelque part, pour un premier tome, il est plus que correct. Cependant, dans celui-ci, c'est vrai qu'il y a un aspect enfantin, l'auteur ne s'est pas encore pleinement lâché. Tom part de la maison pour aller vivre avec John Grégory, épouvanteur reconnu dans le Comté. Au départ on voit vraiment Tom comme quelqu'un de peureux (bien que je mets quelqu'un au défi de devenir épouvanteur !), finalement, c'est un enfant plutôt courageux qui ne se révèlera qu'au fil des tomes. Quelques jours après sa venue à Chippenden (la ville où vit Grégory), il fait la connaissance d'Alice, jeune fille de son âge aux souliers pointus. J'ai apprécié le fait que l'auteur fasse cette comparaison avec Grégory qui met en garde Tom contre les souliers pointus quelques pages avant. Alice va devenir un personnage important tout au long du premier tome, la méchante étant sa tante Lizzie L'Osseuse, sorcière de Pendle (ville près de Chippenden). Grégory commence son enseignement, il lui donne des cours sur les "démons" qu'ils sont susceptibles de rencontrer, comme des sorcières, des gobelins ou encore le Diable en personne. J'ai beaucoup aimé ces moments où l'épouvanteur donne des cours à Tom, on apprend beaucoup de choses sur le monde obscur. 
Pour ne pas raconter la chute de l'histoire je vais m'arrêter là. Je tiens quand même à vous dire que c'est une lecture géniale, on s'imprègne peu à peu de l'univers fantastique de l'auteur. Étant mine de rien une grande enfant, je suis absolument fasciné par toutes ces histoires de démons et divinités, ce livre était donc fait pour moi. Son gros point étant qu'il se lit très vite, les pages défilent sans qu'on s'en rende compte. 

"Peut-être mais elle en sait trop, et elle est intelligente. Ce n'est encore qu'une jeune fille. Un jour, elle sera une femme, et rien n'est plus dangereux qu'une femme intelligente."




Joseph DelaneyL'Épouvanteur tome 2 : La  Malédiction  de l'épouvanteur.

Dès la fin du premier tome, j'ai commencé le second, Alex a les cinq premiers chez lui, ce n'était donc pas difficile de me les procurer. Il s'intitule La malédiction de L'épouvanteur. Dans ce tome, ça fait seulement six mois que Tom est l'élève de Grégory, sa formation doit durer cinq ans. Durant le premier tome, beaucoup de questions se posent, des questions dont ne connait pas les réponses, pourquoi Tom est-il si hautement considéré ? Et pire encore, quel est ce texte au début de chaque roman, celui qui nous parle de la pierre des Ward ? Dans ce deuxième tome, quelques questions se résolvent, mais encore plus viennent s'ajouter à celles d'avant. On sait quand même certaines choses, notamment que Tom est meilleur parce que son père était lui-même un septième fils, bien qu'il n'a pas été épouvanteur. Ce que j'apprécie dans cette saga, c'est que l'atmosphère monte vraiment crescendo, tout va bien puis finalement on comprend que ça n'était qu'un leurre, rien ne va. D'après moi, pour qu'une histoire soit bonne, il faut absolument de bons personnages, c'est ce qu'on trouve ici, les personnages sont attachants, ils ont de la matière. On en apprend plus sur l'épouvanteur, Grégory, qui est un personnage que j'aime vraiment beaucoup, c'est également le cas pour la mère de Tom, personnage plus que mystérieux. Le méchant de ce tome est très bien choisi, même si en y réfléchissant bien il n'est rien comparé aux tomes qui suivent. On retrouve des personnages qui petit à petit prennent vraiment beaucoup d'importance. Ce livre est un peu moins "jeunesse" que le précédent, les scènes sont moins courtes, parfois elles peuvent devenir angoissante. Tom n'est pas encore un personnage très étoffé, il lui manque toujours cette petite chose, en même temps, il n'a que 13 ans, il ne faut pas trop lui en demander. Le personnage d'Alice est lui très intéressant, elle est celle qui bascule toujours entre le bien et le mal, qui ne veut pas être méchante, mais le voudra-t-elle un jour comme Grégory le pense ? 
Tout comme le premier, ce roman se lit très vite, en une journée il était terminé. Le pire dans tout ça ? On en veut encore et rapidement ! 

"Beaucoup de choses semblent plus belles, vues de loin. Bien souvent, c'est aussi le cas des gens."




Joseph DelaneyL'Épouvanteur tome 3 : Le secret de l'épouvanteur.

J'ai très rapidement lu les premiers tomes, j'étais encore en vacances, j'avais donc le temps de m'y consacrer. Le tome 3 se nomme Le secret de l'épouvanteur. 
Résumé : Alors que le froid se fait plus vif, l'Epouvanteur reçoit un message qui semble grandement le perturber. Il décide aussitôt de quitter Chipenden pour se rendre dans sa maison d'hiver, à Anglezarke. La vieille demeure est lugubre : dans les profondeurs obscures de ses caves sont enfermées des sorcières et des gobelins. Quant au mystérieux auteur de la lettre, qui rôde dans les parages, il se révèle être l'ennemi juré de John Gregory. Au cours de longs mois d'hiver, Tom découvre peu à peu le passé caché de son maître. L'Epouvanteur doit-il payer le prix de ses erreurs de jeunesse ? Lorsque certains secrets qu'il a toujours dissimulés, seront finalement dévoilés, Tom va se trouver en grand danger...


Je tenais cette fois-ci à vous donner le résumé de ce troisième tome pour que votre compréhension soit plus simple. Ce tome 3 est encore meilleur que les deux premiers, l'histoire devient encore plus intéressante. Franchement, on reste scotché à ces romans, ils parviennent à nous tenir en haleine tout le long de notre lecture. Dans ce tome, l'atmosphère est très différente des précédents. Une fois de plus le lieu est différent, dans le premier on est à Chippenden chez l'épouvanteur, dans le second dans une cathédrale et enfin celui-ci se déroule principalement dans la maison d'hiver de Grégory qui se situe à Anglezarke. Avec l'hiver qui arrive, toute l'histoire est plus froide, plus angoissante que les précédentes. Surtout, dans ce roman on en apprend enfin VRAIMENT sur Grégory. Ici, on a affaire à un méchant un peu spécial qui un des anciens apprenti de John Grégory et le moins qu'on puisse dire c'est qu'il est remonté. Il veut ramener Gogloth, le Seigneur de l'Hiver sur Terre - oui oui, vraiment. J'ai beaucoup aimé l'idée de Delaney avec cette mystérieuse femme dans la cave, c'est vraiment intelligent et ça donne plus de consistance au récit. On retrouve une nouvelle fois la jeune Alice avec ses souliers pointus. Plus les pages défilent et plus j'aime ce personnage. 

"Personne ne sait avec certitude ce qui se passe après la mort. Si cela était, il n'y aurait pas tant de religions différentes, prétendant chacune détenir la vérité. À mon avis, peu importe la voie que tu choisis. Tant que tu mènes une vie honnête et que tu respectes la foi des autres, tu ne peux commettre de graves erreurs."


Cet article est un peu spécial étant donné le sujet dont je vous parle. Cependant, c'est une saga que j'affectionne beaucoup et j'espère vraiment pouvoir la faire découvrir à certaines personnes. 
Merci encore pour toutes ces visites 




Le ciel en sa fureur d'Adeline Fleury

Quand le varou m'emportera je m'endormirai dans le ciel de tes yeux. Sous les auspices de Jean de La Fontaine, Adeline Fleury nous ...