lundi 6 juillet 2015

Mes séries du moment - Game of Thrones épisodes 3&4 de la saison 5

Je vous retrouve aujourd'hui pour parler de la suite de la saison 5 de Game of Thrones. Je comptais publier cet article plus tôt mais je n'ai pas eu le temps de l'écrire avant entre les vacances et les autres articles publiés sur le blog, c'était assez compliqué. 
Rentrons maintenant dans le vif du sujet, pour celles et ceux qui ne l'ont pas vu, vous pouvez retrouver mon avis sur les deux premiers épisodes de la saison 5 se GoT ici





Épisode 3 intitulé High Sparrow 

Arya débute enfin son entraînement, entraînement qui se résume à nettoyer le sol, oui, car pour devenir une Many Faces, Arya doit oublier toutes traces de son identité, elle ne doit être personne !
À Port-Réal, nous assistons au mariage de Tommen - le nouveau roi, fils cadet de Cersei et Jaime -,  et Margaery, qui ne devient reine que pour l'énième fois. 
Dans le nord, le père Bolton explique sa volonté d'allier son fils Ramsay à une autre famille du Nord qui n'est autre que les Stark en la personne de Sansa. À son arrivée à Winterfell accompagné de Littlefinger, Sansa se sent enfin chez elle, dans le Nord auprès des siens. Mais c'est sans compter sur Ramsay qui est plus qu'heureux de l'avoir pour épouse, faut dire, il est désormais reconnu comme un Bolton et non plus comme un bâtard. 
De nouveau à Port-Réal, on trouve, Le Grand Septon (le Chef de l'Eglise à Westeros) arrêté par les "Moineaux" avec à sa tête Lancel Lannister qui n'est autre que le cousin de Cersei. Derrière cette troupe se cache un homme très influent et très pieux à qui Cersei propose de devenir le nouveau Chef de l'Eglise de Westeros, ce qui la mettra en péril par la suite. 
Nous retrouvons enfin Tyrion à Volantis, où déjà la Reine des Dragons fait parler d'elle. Durant une courte absence, Tyrion se fait enlever par Jorah Mormont, - souvenez-vous il est l'ancien conseiller de Danaerys qui l'a banni de son territoire après avoir appris sa traitrise. 



Épisode 4 intitulé Sons of the Harpy

L'épisode s'ouvre sur la ville de Dorn, Jaime et Bronn viennent d'arriver sur place pour emmener Myrcella à Port-Réal. Ellara, la maîtresse du défunt Oberyn prévoit de se venger en utilisant la jeune fille. 
À Port-Réal, Cersei n'a qu'une envie, comploter contre Margaery. Pour cela, elle concrétise son plan qui est de faire arrêter le frère de Margaery, Loras par les Moineaux, invoquant comme motif l'homosexualité de l'homme. La jeune reine, excédée se tourne vers le roi, qui, comme on le remarque rapidement n'a pas grand pouvoir. 
S'ensuit des scènes aux abords du Mur, on aperçoit la princesse Shireen, la fille de Stannis Baratheon, ce dernier veut tout faire pour sauver sa fille, malade à cause d'une poupée maudite. Pour une fois, Stannis semble vraiment attaché à sa fille, il est prêt à tout pour que celle-ci ne meure pas, après tout, elle est la princesse Shireen de la maison Baratheon et surtout la fille de Stannis. 
De son côté, Tyrion reconnait son ravisseur en la personne de Jorah, il comprend alors que celui-ci a l'intention de le mener à la Khaleesi et non à Cersei qui a ordonné la mort de son jeune frère. Du côté de Daenerys, les choses ne sont pas bien rose non plus, les Fils de la Harpie (qui refusent la fin de l'esclavagisme) continuent leur vendetta dans les rues jusqu'à prendre en embuscade une troupe d'Immaculés. Entre dans la bataille Ser Barristan Selmy, LA légende de Westeros qui après avoir abattu un bon nombre d'Immaculés reçoit de nombreux coups de couteaux. Au moment où on pense qu'il en est fini de lui, Ver Gris s'interpose juste avant pour ensuite s'étaler au sol au côté de Ser Barristan. Qu'en est-il d'eux ? sont-ils morts ? 



Mon avis : 

Bon, déjà, comme souvent dans Games of Thrones, je m'ennuie particulièrement durant les scènes à Port-Réal, je trouve qu'il y a encore plus de petites discussions futiles qu'autre chose - surtout depuis que Tyrion a quitté le navire. Je pense que c'est également parce qu'il faut bien dire la vérité, Cersei/Sansa/Margaery font parties de ces personnages qui ne font que parler. J'avoue que dans ces deux épisodes, j'ai retrouvé le bon vieux Port-Réal des saison précédentes. Du bla-bla et pas d'action. Après, c'est vrai qu'il s'agit seulement du troisième et du quatrième épisode de la saison, il faut bien imposer certaines bases. Surtout que nous allons avoir droit à de nouveaux personnages pour cette saison, notamment le nouveau Grand Septon. En revanche, cette histoire de "Moineaux" n'est pas trop mal, surtout qu'elle a l'air relativement sérieuse puisque dès le quatrième épisode Loras, le frère de Margaery, initialement promis à Cersei est arrêté pour homosexualité. Avec ces nouveaux personnages, on ne peut qu'imaginer qu'il y aura de l'action ! 
Pour ce qui est de Arya, je n'attends qu'une seule chose, qu'on la voit plus, qu'elle soit plus présente et que son intrigue avec le dieu Sans Visages, depuis le début de la série, elle fait partie de mes personnages préférées et j'aimerais qu'elle commence à vraiment devenir badasse ! 
Alors pour une fois, vraiment pour une fois, j'apprécie les scènes avec Sansa, elles ne sont pas complètement inutiles ou inintéressantes, non parce qu'il faut dire, elle est douée pour ça. Non j'avoue que cette nouvelle histoire m'intrigue. Tout d'abord parce qu'il était grand temps de quitter Port-Réal, excepté la mort, il ne lui restait pas grand chose. Le fait qu'elle revienne dans le nord, là où sont ses racines est une très bonne idée, surtout pour se retrouver auprès des Bolton, qui, comme on a pu le voir la saison précédente, sont de vrais fous. 
J'ai trop, trop, trop aimé la scène entre Stannis Baratheon et sa fille, la princesse Shireen. J'aime vraiment beaucoup la princesse, elle est un personnage attachant, — surtout en compagnie du bras droit de Stannis mais ça c'est une autre histoire. Pour le coup, moi qui n'aime pas Stannis comme personnage, bon à cause de Mélisandre mais quand même, il faut dire que c'est un bon lâche, j'ai été vraiment surprise face à son discours, mais bon, après, je me dis que ce pourrait très bien être des mensonges, les scénaristes de GoT sont doués pour semer le doute. 

Et enfin le, LE gros point positif, c'est l'arrivée de Tyrion à Maureen, enfin Daenerys ne sera plus seule ! Non parce que c'est bien de vouloir conquérir Westeros, mais c'est pas comme si elle y avait déjà vécu ou qu'elle savait comment les gens sont là-bas. Surtout, le fait que ce soit Tyrion qui la retrouve quoi ! Je sens que ces scènes vont tout simplement être géniales. S'ajoute à cela le fait que Daenerys commence à ne plus du tout s'en sortir face aux Fils de la Harpie, elle aura donc bien besoin de Tyrion étant donné qu'il s'y connaît un minimum puisqu'il a été Hand of the King auparavant, sa famille règne sur Westeros et en plus, Tyrion connaît le royaume à l'inverse de Daenerys qui n'y a jamais m'y les pieds, on peut donc imaginer qu'il lui sera d'une aide importante. 


N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé, des avis sont les bienvenus ! 




mercredi 1 juillet 2015

Le Coin des Libraires - #19 Toxique & Bonjour tristesse de Françoise Sagan


Toxique de Françoise Sagan.

Mais il me semble que, désormais, les seuls rapports heureux avec moi-même, en dehors des autres êtres et des quelques moments d'exaltation ou de bien-être physique que la nature procure, ne pourront être que littéraires. 
Françoise Sagan, Toxique.

C'est à 22 ans que Françoise Sagan écrit Toxique, journal personnel qui relate ses émotions lors de son séjour en centre de désintoxication après être devenu accro au Palfium 875, un médicament qu'elle a commencé à prendre à la suite d'un violent accident de voiture. 
Alors que nous sommes en 1957, Françoise Sagan lève un tabou, celui de la toxicomanie, seulement, il ne sera publié qu'en 1964. C'est un récit très court - l'auteure n'est restée qu'une semaine -, qu'elle nous livre, récit lent et poétique qui nous permet de comprendre sa désintoxication, un moment fort de sa vie. 




J'ai dû terminer l'oeuvre en une trentaine de minutes tellement il est court, j'ai été un peu déçue de sa longueur, j'aurais aimé avoir un peu plus. En revanche je possède l'oeuvre dans l'édition livre de poche qui est illustrée par Bernard Buffet, j'adore cette édition elle illustre vraiment bien le texte, j'ai trouvé ça cool de lier le journal à des dessins, surtout qu'on pourrait nous-mêmes penser que Françoise Sagan aurait pu dessiner ça au moment où elle écrivait ses mots. 
J'ai vraiment aimé en savoir plus sur Françoise Sagan, sur son esprit torturé, peureux. J'ai aimé ces moments où elle parlait de ses lectures, où elle décrivait ce qui l'entourait. C'est un récit sincère, sans fioritures, un récit personnel qui nous est livré avec parcimonie. 

Les rues, les places sont autant de regrets. 
Ce capot noir qui s'élançait, ce bruit confiant, amical, Jaguar un peu longues, Aston un peu lourdes, je m'ennuie de vous à périr, après avoir failli périr par vous.
Françoise Sagan, Toxique.

Je le conseillerai vraiment aux personnes qui apprécient Françoise Sagan si elles ne l'ont pas déjà lu, il vaut le coup d'oeil.






Bonjour tristesse de Françoise Sagan.

Tard dans la nuit, nous parlâmes de l’amour, de ses complications. Aux yeux de mon père, elles étaient imaginaires. Il refusait systématiquement les notions de fidélité, de gravité, d’engagement. Il m’expliquait qu’elles étaient arbitraires, stériles. D’un autre que lui, cela m’eût choquée. Mais je savais que dans son cas, cela n’excluait ni la tendresse ni la dévotion, sentiments qui lui venaient d’autant plus facilement qu’il les voulait, les savait provisoires. Cette conception me séduisait : des amours rapides, violentes et passagères. Je n’étais pas à l’âge où la fidélité séduit. Je connaissais peu de chose à l’amour : des rendez-vous, des baisers et des lassitudes.
Françoise Sagan, Bonjour tristesse.

J'ai lu Bonjour tristesse peu de temps après Toxique. J'aurais peut-être dû commencer par celui-ci sachant qu'il s'agit du premier roman de Françoise Sagan, écrit alors qu'elle n'avait que 18 ans.
Nous suivons la jeune Cécile qui n'a alors que 17 ans. On découvre un récit plein de sentiment, de sensibilité. L'auteure possédait déjà une vision très mature de la vie pour son âge. C'est souvent ce qui est revenue dans les critiques, la maturité de Françoise Sagan, son objectivité. 
Cécile à conscience du mal qu'elle va opérer quand elle fera tout pour empêcher le mariage de son père et de Anne, la meilleure amie de sa défunte mère. Cécile oeuvre afin de les séparer, refusant les visions de sa future belle mère. 
J'ai beaucoup aimé ces instants de profondes réflexions, ces descriptions si réalistes de ce qui entoure la jeune Cécile en vacances au bord de la Méditerranée. 

Bien qu'à notre époque son récit semble être classique, au moment de la parution, Françoise Sagan représentait l'émancipation sexuelle. Son protagoniste, Cécile est libre, bien qu'elle vienne d'une bonne famille elle et son père sont libres de leurs actions, ils font ce qu'ils veulent. On le voit avec Cécile quand elle commence à fréquenter Cyril, celui dont elle pensera être amoureuse mais qui n'était en réalité qu'un amour éphémère. Il n'est pas question de mariage, d'engagement, non Cécile est trop jeune pour cela, elle veut seulement vivre, à sa façon. 
Cécile ne veut pas être enchaînée, vivre comme les petits bourgeois, vivre comme Anne. Bien qu'elle ait conscience que c'est ce qu'il faut faire, qu'elle a raison, encore et toujours, elle ne peut se résoudre à accepter de vivre avec les ordres et les réprimandes de la fiancée de son père.

Quand j’avais atteint un être, c’était par mégarde. Tout ce merveilleux mécanisme des réflexes humains, toute cette puissance du langage, je les avais brusquement entrevus. Quel dommage que ce fût par les voix du mensonge. Un jour, j’aimerais quelqu’un passionnément et je chercherais un chemin vers lui, ainsi, avec précaution, avec douceur, la main tremblante
Françoise Sagan, Bonjour tristesse.

Pour empêcher ce que Cécile estime être la pire chose qui pourrait arriver pour son père et elle, celle-ci n'hésitera pas à aller jusqu'à tenter le diable. Cécile va pousser son père dans les bras de son ancienne petite amie, Elsa, une jeune étudiante que son père a initialement invitée en vacances avec eux.
Cécile est le personnage indécis par excellence, elle ne sait jamais très bien. Ou plutôt, quand elle sait, elle ne reste jamais sur ses positions bien longtemps ? Aime-t-elle Cyril ? Cela dépend des jours.
C'est la même chose avec Anne, parfois Cécile aura besoin d'elle, et d'autres fois Cécile veut seulement la faire partir.

Je dirais que j'ai beaucoup aimé cette lecture, qu'elle fut elle aussi peut-être un peu trop courte mais que dans l'ensemble j'ai été conquise par l'auteure qu'est Françoise Sagan même si j'aimerais lire d'autres oeuvres de sa plume avant de me faire un véritable avis.


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                                                                       Bonjour tristesse









Le ciel en sa fureur d'Adeline Fleury

Quand le varou m'emportera je m'endormirai dans le ciel de tes yeux. Sous les auspices de Jean de La Fontaine, Adeline Fleury nous ...