mercredi 7 septembre 2016

Bilan - #3 Août 2016

Comme pour le mois dernier (article de juillet ici), je vous retrouve aujourd'hui pour le bilan du mois d'août qui vient de se terminer ! 
Après réflexion, j'ai décidé de reprendre la même forme d'article que la dernière fois, ça me paraissait assez clair de cette façon. 

  • Littérature


10 livres ce mois-ci, chiffre relativement irraisonnable quand on sait que j'en ai acheté le double au mois d'août mais bon, je n'arriverai franchement pas à lire plus, ce n'est pas possible. Et encore, c'est parce qu'au mois d'août je n'ai pas fait grand chose, je n'ai pas été très occupé, les choses vont changer dès ce mois de septembre, c'est certain. 
J'ai déjà écrit un certain nombre d'articles au sujet de mes lectures du mois d'août, j'ai déjà publié celle sur Un dernier verre avant la guerre de Dennis Lehane & M pour Mabel d'Helen Macdonald dont je vais ajouter les liens plus bas. Pour ce qui est des autres lectures, certains articles sont en cours d'écriture, notamment sur le tome 1, Brisée de Teri Terry (il faut d'ailleurs que j'écrive aussi celle du tome 2 que j'ai terminé il y a deux jours) ou encore celui sur La Fille du train de Paula Hawkins qui devrait être le prochain article à paraître sur le blog - techniquement samedi prochain

Bon évidemment avec ce que je dis là on est loin des dix livres. Je ne compte pas parler de tous ni même écrire un article sur chaque. On peut voir sur la photo plus bas que j'ai lu des livres comme L'Odyssée d'Homère qui est tellement classique que je ne peux pas dire grand chose dessus si ce n'est que ça a été une excellente lecture, ce qui était sûr étant donné que j'adore la mythologie grecque.
 J'ai également lu une anthologie sur la poésie française au XIXè dont je ne vais pas parler non plus. 

J'ai aussi lu Le Cercle des poètes disparus de N.H. Kleinbaum que l'on m'a fortement conseillé et que j'ai beaucoup aimé, mais j'attends de voir le film pour pouvoir faire un article comparatif film/livre, surtout que pour une fois, c'est le film qui a donné lieu au livre. 

Et j'ai aussi lu deux autres livres dont je vais rapidement parler ici, il s'agit de 13 French Street de Gil Brewer et Un amour sous la Terreur de Dominique Legrand
Les deux sont des livres courts, que j'ai depuis pas mal de temps et que je n'avais pas pris le temps de découvrir. 

  • 13 French Street, Gil Brewer

Livre qui m'étais inconnu, je me souviens l'avoir acheté pour sa couverture que je trouvais jolie. 
13 French Street est le premier roman noir que j'ai lu. Je commence à être habitué au polar que ce soit nordique ou anglophone, mais je n'avais encore jamais lu de roman noir, ce qui est bête étant donné que j'aime beaucoup le genre film noir. 
Comme je l'imaginais, j'ai eu beaucoup d'images de films qui m'ont suivi tout au long de ma lecture. L'image de la femme fatale, femme négative est présente durant tout le récit, son personnage n'a pas été sans me rappeler celui de la femme dans les nombreuses adaptations de Le facteur sonne toujours deux fois ou encore Le faucon maltais de John Huston
C'est un roman court - il fait à peine plus de 200 pages - et efficace. L'histoire est atypique, j'ai beaucoup aimé la tension, l'atmosphère très lourde mêlée à l'ivresse de la boisson et surtout de la passion. Cette espèce de désir si fort que le protagoniste est comme aspiré par la femme fatale qui est clairement une garce. 

Une lecture très rapide donc - je l'ai lu en une journée - et surtout très agréable même si j'ai eu quelques problèmes avec la plume de l'auteur, mais bon, ça c'est un avis très personnel et surtout subjectif. L'histoire en elle-même est prenante, intéressante et même un peu énervante à certains moments. 


13 French Street de Gil Brewer & Le Cercle des poètes disparus de N.H. Kleinbaum


  • Un amour sous la Terreur, Dominique Legrand 

Ce livre, il m'a énormément fait penser au livre Le chevalier de Maison-Rouge d'Alexandre Dumas dont je parlais dans mon bilan du mois de juin. Il m'y a fait penser pour deux raisons qui sont toutes simples, les deux romans se situent à la période de la Terreur, moment très sombre dans l'histoire française et surtout, les deux se concentrent sur des personnages masculins qui tombent amoureux de la mauvaise personne, en quelque sorte. 
Dans Le chevalier de Maison-Rouge il s'agissait de l'amour de Maurice pour Geneviève. Le thème est repris dans Un amour sous la terreur puisque le protagoniste est également amoureux d'une femme, mais la situation est pire encore puisqu'elle est une aristocrate, qu'elle s'est fait emprisonner et donc qu'elle va devoir mourir à cause de son statut. 
Mais voilà que le protagoniste, révolutionnaire dans l'âme et surtout amoureux transi va faire tout ce qui est en son pouvoir pour qu'elle soit sauvée et puisse vivre sa vie. 

Je n'ai pas particulièrement aimé le revirement dans la personnalité de François (perso principal) qui au début est vraiment un révolutionnaire, il rêve de liberté, de justice surtout, pour son père qui s'est fait abattre sous ses yeux lorsqu'il était plus jeune. Mais voilà que sa route, du moins son tour de garde dans la prison dans laquelle il travaille va croiser la route d'une prisonnière qui n'est autre qu'une jeune femme qu'il a connue par le passé, lorsqu'il chassait avec son oncle pour pouvoir manger. Et va s'ensuivre une histoire amoureuse où du coup bah il suffit d'un regard pour que le gars oublie absolument toutes ses convictions, c'est un peu facile quand même. 
Après c'est vrai que c'est un récit qui fait 150 pages, donc évidemment il n'y a pas le temps de trop développer ni rien, mais ça n'empêche que passer 20 pages à faire pleurer dans les chaumières : oh c'est triste pour son père, c'est affreux ce qu'il lui est arrivé, il a bien raison de vouloir obtenir justice des aristocrates, etc. pour ensuite faire un virage à 180° sans autre raison que la vue de cette jeune femme, ouais, ça me semble vraiment trop facile. 
Pareil pour l'histoire un peu Roméo & Juliette, avec la fiole et tout, c'est franchement téléphoné quoi. Enfin c'est un peu trop simple, ça aurait pu être mieux exploité, d'après moi. 

Sinon, j'ai aimé en apprendre un petit peu plus sur le climat de cette époque, sur le fait que certains révolutionnaires se rendent compte que les choses prennent un tournant plutôt inattendu et surtout, pas voulu, comme le fait que les femmes et les enfants ne devraient pas être guillotinés aussi facilement ou même qu'il faut que les prisonniers aient un procès juste et non que l'arrestation signifie déjà la peine de mort. 
Finalement, quelle est la conclusion à retenir ? Qu'il n'était pas bon d'être révolutionnaire ? 


Un amour sous la Terreur de Dominique Legrand.



  • Mes avis en ligne : 






Bilan lectures d'août



  • Cinéma 

Les délices de Tokyo (2016), Naomi Kawase 


Au mois d'août, j'ai eu la chance de passer quelques jours dans une ville qui a mis en place des projections de film en plein air durant un mois. Un soir, c'était Les délices de Tokyo de Naomi Kawase qui est sorti au début de cette année 2016. 
J'avais eu très envie de le voir lors de sa sortie mais avec tous les films qui sortent et que j'aimerais voir, je n'avais pas réussi à y aller donc forcément quand j'ai vu qu'il passait en plein air un soir, j'ai eu envie de voir. 
Adapté du roman éponyme, je sais maintenant qu'il va falloir que je me procure le livre pour pouvoir comparer les deux et voir ce que je préfère. 
Les délices de Tokyo est absolument magnifique, c'est un film sur la vie en général, sur le fait de perdre goût à la vie justement. L'esthétique du film est très belle, très poétique avec énormément de plans d'arbres, de cerisiers en particulier, c'est toute une mise en scène sur le temps qui passe, sur les rapports entre les êtres, fin vraiment, j'ai adoré. 
Surtout que l'histoire ne s'arrête pas là puisqu'il ne s'agit pas seulement de suivre Sentaro le vendeur de dorayakis et son employé Tokue âgée de 70 ans, c'est aussi l'occasion d'en apprendre plus sur la condition des lépreux au Japon, sur leur sort et l'image de ces parias qui n'avaient pas le droit de se mélanger aux autres il n'y a encore pas si longtemps. 
Enfin voilà, tout ça pour dire que j'ai adoré ce film, que je le regarderai encore avec plaisir et surtout que maintenant, j'aimerais lire le livre, voir si celui-ci vaut tout autant le coup ou non - d'ailleurs si vous l'avez déjà lu, dites-moi ce que vous en avez pensé ! - 




Alors j'ai hésité à parler de Suicide Squad (de David Ayer) mais dans tous les cas je ne comptais pas en faire un article complet parce que je ne voyais pas l'intérêt. Je pense que tout a été dit et que ce ne serait que se répéter. Alors voilà ça commençait à faire vraiment longtemps que je l'attendais, comme tout le monde quoi. Et comme tout le monde aussi, bah, j'ai été très très déçue. Comment dire que je m'attendais à autre chose ? Ce que j'appelle autre chose, c'est par exemple un film sur de vrais méchants et non pas des méchants qui sont en fait des gentils (surtout Deadshot-Will Smith) ou encore que ces "méchants" aient une véritable identité et non pas seulement des flash-back pour qu'on ait pitié d'eux et donc qu'on les plaigne - en particulier Diablo cette fois. 
Enfin, pas besoin d'épiloguer, vous l'aurez compris j'ai été très déçu, mais pas seulement parce que le film est nul, qu'on soit bien d'accord, surtout parce que le film qu'on nous vend n'est pas celui dont on nous a fait la pub durant des mois et des mois. 
Suicide Squad = parfait exemple de film qui pâtit de sa publicité. 


Je n'ai pas écrit un seul article sur un film ce mois-ci tout simplement parce que tous les films que j'ai vus en août ne sont pas sortis ce mois-ci - excepté Suicide Squad -, et je n'ai pas vu de film qui m'ait vraiment donné envie d'écrire dessus. 



  • Série 



Contre toute attente, j'ai pas mal écrit sur les séries ce mois-ci, du moins j'en ai eu l'impression. Le mois d'août sonne généralement la fin des saisons qui ont commencé quand celles qui commencent à la rentrée se terminent. Comme je le disais déjà dans mon article bilan du mois dernier, j'ai débuté pas mal de nouvelles séries cet été et la plupart viennent de se terminer. 
Bon mis à part mes trois articles publiés sur des séries, je vais vous parler aujourd'hui de deux autres séries dont je n'ai pas du tout parlé sur le blog, mais que j'ai pourtant regardées et plus ou moins aimé. 

La première, il s'agit de The Living and The Dead d'Ashley Pharoah diffusée sur BBC One et qui comptait seulement 6 épisodes. Même si les six épisodes sont sortis en même temps, j'ai pris mon temps pour ne pas tous les regarder dans la foulée mais plutôt les voir à mon rythme. La saison commençait vraiment bien, dans une atmosphère très agréable, mais malheureusement, ça dégringole au fur et à mesure. 
L'épisode 1 est bon, mais les suivants n'ont pas de logique directe avec le premier, les histoires "surnaturelles" se croisent sans jamais s'emboîter, ce que j'ai trouvé plutôt dommage parce qu'il faut quand même pas mal attendre avant de pouvoir lier les choses entre elles. 
J'ai trouvé un peu bateau le fait que tout soit lié au fils mort de Nathan (protagoniste), du coup, dès le premier épisode on s'interroge et il s'avère qu'on a raison depuis le début donc. 
Ensuite, c'est dommage qu'il n'y ait pas de saison 2 parce que clairement le sixième et dernier épisode est incompréhensible ! On passe cinq épisodes dans une Angleterre de pré-industrialisation (fin des années 1880) avec des paysages très beaux, très naturels aussi du coup et voilà que le dernier épisode nous amène à notre époque, à l'heure d'aujourd'hui et c'est vraiment étrange, enfin je n'ai pas compris l'utilité de cette sorte de possession familiale qui s'étend sur plusieurs décennies du coup. Surtout, c'est le fait qu'on nous le balance comme ça que je n'ai pas trop aimé. Pour une saison en six épisodes, il fallait au pire découper la saison en deux parties et non pas faire juste le dernier épisode sur notre époque, ce n'est pas assez. 
En soi, le dernier épisode n'est pas trop mal, mais tellement de choses changent qu'on peine à y croire, c'est trop tard, il aurait fallu nous laisser cette piste depuis le début et non pas nous enliser dans une histoire du XIXè siècle si c'est pour finalement se concentrer sur une histoire contemporaine. 
La fin pose trop de questions auxquelles nous n'aurons jamais de réponse puisque la série n'a pas été reconduite pour une saison 2 mais ça, personne ne pouvait le savoir lors de l'écriture ni même du tournage. 




Très rapidement maintenant je vais parler de la série Stranger Things de Matt & Ross Duffer  qui a fait un carton cet été. D'un point de vue personnel, je dirais que globalement HBO est la chaîne la mieux placée en terme de série, mais ces dernières années, depuis le succès fracassant d'Orange is the New Black, on ne peut pas dire que Netflix soit mauvais pour les séries, bien au contraire même, je ne compte plus le nombre de séries absolument géniales qui viennent de cette plateforme.
Pour ne pas déroger à la règle, Stranger Things fait partie de ces séries que l'on adore regarder, que l'on aime découvrir parce qu'elles ont ce petit plus, elles ont ce quelque chose qui font d'elles des films de plusieurs heures et non plus seulement des séries. 
Bien que très contraignant dans son format pour la mise en scène, la série permet de créer vraiment un espace et une situation qui soit plus aboutie qu'un film de deux heures par exemple. C'est ce que j'aime dans la série en tant que telle, qu'on puisse apprendre à connaître les personnages à notre rythme, qu'on puisse les découvrir petit à petit. 
J'ai adoré suivre cette petite bande de garçon - + Eleven - dans Stranger Things, j'ai adoré le scénario, j'ai adoré la réalisation ainsi que le jeu des acteurs, bref comme quasiment tout le monde, j'ai trouvé cette série à la hauteur de mes espérances, tout simplement. 
En à peine deux jours où j'ai vu les huit épisodes je peux dire que je suis déjà pressée de voir la suite, de voir ce qu'il va arriver à nos petits héros et plus que tout, si Eleven va revenir - même si vu comment l'actrice Millie Bobby Brown a crevé l'écran, il me paraît peu probable qu'elle ne fasse pas son retour. 

  • Mes avis en ligne : 










Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Le ciel en sa fureur d'Adeline Fleury

Quand le varou m'emportera je m'endormirai dans le ciel de tes yeux. Sous les auspices de Jean de La Fontaine, Adeline Fleury nous ...