samedi 22 avril 2017

Le Coin des libraires - #50 L'Epouvanteur : Tome XIII La revanche de l'épouvanteur de Joseph Delaney

Enfin ! voici le premier mot qui m'est venu lorsque ce livre est arrivé entre mes mains.
Voilà plus d'un an que ce livre était attendu par beaucoup de monde et voilà qu'il est enfin là, que la saga de l'Epouvanteur est désormais terminée. 

J'ai mis tellement de temps à le lire, je voulais tellement prendre mon temps et le savourer, ne pas me jeter dessus comme je le fais généralement. J'ai mis deux semaines à le lire (tout en lisant d'autres livres à côté) j'ai réussi à me retenir pendant deux semaines et puis quand il ne me restait plus qu'une cinquantaine de pages je l'ai dévoré.

Maintenant c'est fini. Je suis un peu triste de quitter l'atmosphère qui transpire de cette saga, de quitter une sorte de famille constituée au fil des tomes. J'ai appris au milieu de ma lecture que l'auteur a prévu d'écrire une trilogie faisant suite à l'Epouvanteur, que les deux premiers tomes sont déjà parus en Angleterre donc, il faudra probablement attendre l'année prochaine pour l'avoir en français - si Bayard décide de les publier !


Il y a plus de deux ans maintenant, j'avais écrit un article sur les trois premiers volets, mais par manque de temps (et d'envie probablement aussi) je n'ai pas continué à écrire mes avis dessus. Cette fois il s'agit du dernier, et ça me paraît être une excuse suffisante pour vous en parler.
Pas besoin de résumé, ceux qui sont au tome XIII savent de quoi je parle, pour les autres, je vous conseille vivement de ne pas lire la suite de cet article.

La Revanche de l'Epouvanteur (tome XIII), Joseph Delaney, Bayard jeunesse.

Nous y sommes, Tom va devoir réaliser le rituel pour se débarrasser définitivement du malin, ce rituel qui consiste à tuer Alice. Au début de ce volet, c'est la seule chose que j'avais en tête : comment Tom allait-il réussir à se départir de cette obligation ? que pouvait être l'autre solution ?
Rapidement, ça n'a plus été ma question principale, elle a été balayée par beaucoup d'autres, dont une en particulier, comment Joseph Delaney a pu faire ça a Tom et Alice ? Pourquoi est-elle devenue comme ça aussi rapidement ? Le jeune Tom devenu grand m'a fait énormément de peine par le fait de se retrouver balayé de cette façon par le mage Lukraste, c'est dur à avaler. Mais qu'il se rassure, ça l'est tout autant pour nous, lecteurs, qui l'avons vu tomber amoureux et protéger son amie quoi qu'il arrive.

Tout s'enchaîne extrêmement vite, l'écriture est toujours fluide, l'auteur ne s'étale pas, il nous dit ce qu'il faut et c'est tout. Peut-être que mon problème est là. Quand j'ai vu que le livre fait en gros 340-350 pages, je me suis dit que ça me paraissait court pour boucler le tout et je ne me suis pas trompée.
Qui dit la fin de la saga dit affrontement final, la bataille, celle qui doit mettre fin à tout. Bon d'accord, dès le début les choses ne se passent pas comme prévu (par rapport à Alice justement, mais aussi pour Grimalkin par exemple), mais ça n'empêche que la bataille doit être extraordinaire, elle doit être la plus grande que l'on n'ait jamais vue.

Finalement, cette bataille tant attendue m'a laissé sur ma faim, tout s'enchaîne trop vite après le premier affrontement entre Grimalkin et l'autre sorcière tueuse. Tout s'enchaîne et paraît malheureusement trop simple et du coup bah voilà, en quelques pages, elle est terminée.

C'est vraiment dommage parce que j'attendais tellement de ce volet, et cet affrontement est le gros point noir, elle apparaît comme la seule façon de conclure la saga (par le biais du personnage de Grégory) et c'est tout. Pourquoi en avoir fait tellement ? Mais aussi et surtout, j'ai trouvé le lieu trop mal exploité. Quand on sait qu'à chaque début de livre on a un paragraphe énigmatique au sujet de la pierre des Ward, bah au final je n'ai pas eu l'impression d'en apprendre beaucoup plus là. Pourquoi ce lieu et pas un autre quand on regarde avec du recul ? Pourquoi cet en-tête énigmatique à chaque fois si c'est "seulement" parce que c'est le lieu où le malin doit être détruit ?

Bon heureusement, tout au fil du livre l'auteur nous confirme bien qu'il y aura une suite, par exemple lorsque Lukraste l'envoie dans le futur et qu'un nouveau nom apparaît sous celui de Tom dans sa chambre d'épouvanteur, ou même Alice disant à Tom qu'ils se reverront. C'est une consolation de savoir que ça n'est pas terminé, ça n'aurait pas pu s'arrêter de cette façon, ça aurait été horrible, surtout quand l'on sait qu'un nouveau mal se lève.

Tout ce qu'il y a à dire est que ce tome reste quand même génial parce que forcément la magie opère toujours. Tom est vraiment un de mes personnages favoris et cette saga, pouh, que dire ? elle est tellement bien !
Je suis pressée, si pressée d'avoir la suite et me dire qu'il va falloir attendre au minimum un an est horrible, mais j'ai bon espoir pour que la suite soit publiée en français et alors quand ce sera le cas, je me jèterai dessus !







vendredi 14 avril 2017

Le Coin des libraires - #49 Sacré (#3 Kenzie/Gennaro) de Dennis Lehane

Parfois, je prends des notes sur des livres, j'inscris mon appréciation seulement pour avoir une trace de ce qu'a été ma lecture. Je suis contente de l'avoir fait pour Sacré de Dennis Lehane sinon, je n'aurais jamais pu vous écrire cet article.

Nous sommes au mois de mars, j'ai lu ce roman au mois de décembre, oui, ça fait long. Comme pour la plupart des livres lus au mois de décembre, je n'ai pas eu le temps d'écrire un article dessus, mais je voulais absolument le faire pour Sacré. C'est sans doute pour cette raison que j'ai été prévoyante, et que j'ai écrit quelques phrases afin de me souvenir - chose que je n'ai pas fait pour Certaines n'avaient jamais vu la mer de Julie Otzuka ou même Home de Toni Morrison... - 

Il est grand temps d'écrire cet article, déjà parce que ma lecture s'efface un peu plus au fur et à mesure du temps, mais surtout parce que j'attends de le rédiger pour pouvoir passer au tome IV de la saga Kenzie/Gennaro que j'ai juste trop (trop) envie de lire, j'ai nommé Gone Baby Gone


Patrick Kenzie et Angela Gennaro ont affaire à un client hors du commun. Pour s’assurer leurs services, le milliardaire Trevor Stone ne trouve rien de mieux que de les kidnapper en pleine rue. Il faut dire qu’il est aux abois : son épouse est morte dans un terrible accident de voiture, il est atteint d’un cancer incurable et sa fille Désirée a disparu. Fait troublant, l’enquêteur chargé de retrouver la jeune fille a également disparu. Patrick et Angie se laissent convaincre d’accepter l’affaire et la partie de cache-cache commence. Des bureaux de l’organisation SOS détresse jusqu’à Tampa en Floride, le tandem suit une piste où ne manquent ni les rebondissements, ni les cadavres. Au bout du voyage, ils attendent quelques révélations saisissantes.

Les deux héros de Dennis Lehane reprennent du service dans une aventure à la tonalité moins sombre que les précédentes, mais au suspense tout aussi intense. Ils n’ont perdu ni leur flair, ni leur humour caustique, armes non négligeables pour survivre dans le monde pervers des milliardaires qui pratiquent l’art de la fugue et de la manipulation.


Bon, autant le dire tout de suite, cette histoire est extrêmement plaisante comme il fallait s'y attendre, néanmoins, je l'ai trouvé moins mémorable que celle des précédents volets. Lehane place la barre très haut dès le début avec son Un dernier verre avant la guerre, et son deuxième épisode, Ténèbres, prenez-moi la main est encore plus époustouflant alors forcément, il faut bien qu'à un moment l'histoire passionne moins, il faut bien que la pression retombe un peu et que les personnages soufflent, ne serait-ce que pour ne pas suffoquer. 

Je pense que j'ai trouvé cet opus un peu en dessous des précédents parce que j'ai trouvé la trame plus prévisible, plus simpliste peut-être, du moins, certaines choses paraissaient évidentes. C'est sûrement aussi parce que l'intrigue en elle-même est bien moins sombre. Faut dire qu'après les événements qui viennent conclure Ténèbres, prenez-moi la main, on a de quoi vouloir que ce soit moins compliqué pour nos deux héros - d'un point de vue professionnel comme personnel d'ailleurs. 

Il faut toujours souligner que les personnages sont merveilleusement bien construits ce qui, évidemment, rend la lecture vraiment agréable. Forcément je parle ici du duo Patrick/Angie comme toujours - je lis ces livres en grande partie pour eux deux quand même ! -, mais aussi les autres, tous ces personnages que Lehane invente et fait vivre sous nos yeux.


Sacré de Dennis Lehane, édition Rivages/Noir.


En y réfléchissant, il n'est pas beaucoup moins sombre que ses prédécesseurs. L'intrigue l'est, mais l'ambiance reste oppressante. Avec la fin du tome II, on a Angie qui a reçu une balle et l'apparition plus qu'éphémère de Phil, il est donc normal qu'au début de troisième volet les plaies soient toujours béantes et la cicatrisation paraît lente et difficile. Comme c'est le gros gros point fort de l'auteur - de créer des personnages avec une véritable psychologie - forcément ça fait mouche et il nous entraîne toujours un peu plus loin dans les questionnements intérieurs qui tiraillent nos héros.

Avec du recul maintenant, je peux dire que j'en garde un bon souvenir, moins marquant que pour les deux premiers volets, mais ça reste un souvenir agréable. J'ai passé un bon moment avec Patrick, Angie et même Bubba. Maintenant, je vais faire une petite pause dans ma lecture des Jo Nesbø pour lire Gone Baby Gone - j'essaie de lire un policier par mois -, depuis le temps que j'attends ça !

"Le chagrin, poursuivait Trevor Stone, est carnivore. Il se repaît de vous, que vous en soyez conscient ou non, que vous luttiez ou non. En cela, il ressemble beaucoup au cancer. Et puis, un beau matin, quand vous vous réveillez, il a englouti toutes les autres émotions - joie, envie, convoitise, et même amour. Alors, vous vous retrouvez seul, complètement nu devant lui. Et il prend possession de vous."

Dennis Lehane, Sacré






mercredi 5 avril 2017

Bilan - #9 Mars 2017

Le mois de mars a été un mois plutôt fructueux niveau lecture - même si je peine à faire baisser ma pile de livres à lire... - j'ai surtout lu des livres pour les cours (les trois-quarts de mes livres lus sont des livres de cours), mais j'ai aussi eu le plaisir de lire le dernier tome de la saga L'Epouvanteur de Joseph Delaney dont je vous parlerai bientôt (en tout cas j'essaierai !) ou même le tome II de la saga Harry Hole, Les Cafards de Jo Nesbø. 


  • Littérature

Comme je compte faire un article détaillé sur mes lectures personnelles du mois de mars, je vais aujourd'hui vous parler du roman Une saison de machettes de Jean Hatzfeld. Après vous avoir parlé de Dans le nu de la vie le mois dernier, je me suis dit que c'était l'occasion. 


  • Une saison de machettes de Jean Hatzfeld


Ce livre fait suite à Dans le nu de la vie. L'auteur traite toujours du même sujet : le génocide rwandais. Cette fois, il décide d'interroger non plus les rescapés mais les bourreaux eux-mêmes. C'est une tâche pour le moins délicate il faut bien le dire et la lecture de ce livre l'est tout autant. 
J'ai vraiment beaucoup aimé le premier volet qui m'a permis d'apprendre plein de choses sur l'histoire du Rwanda à la fin du XXème, mais aussi de saisir des parcelles de vies brisées, de personnes qui tentent de vivre malgré tout. Dans ce deuxième tome, je dois dire que j'émets des réserves. La démarche en elle-même est intéressante et c'est vrai qu'il est plus juste d'entendre les deux parties concernées et non pas de se cantonner aux victimes, mais qu'apprend-on finalement ? 

J'ai le sentiment d'avoir vu des chapitres se succéder sans être plus avancée dans l'explication. C'est bien simple, il n'y a aucune justification, rien. La question du pourquoi est obsédante et elle reste sans réponse jusqu'à la fin. Peut-être est-ce trop demander, peut-être qu'aucune réponse ne conviendrait, mais là, on ne peut pas se prendre d'empathie pour eux. Pour ce qu'ils ont fait à la base bien évidemment, mais aussi parce qu'ils sont incapables de se faire pardonner, il ne désire pas réellement le pardon, s'ils peuvent l'obtenir c'est tant mieux, mais c'est tout. 

Dans le nu de la vie de Jean Hatzfeld, édition Points.

Ces tueries apparaissent comme un passage de leur vie à la limite de la fantasmagorie, ça s'est passé sans que l'on sache réellement pourquoi si ce n'est que la faute revient aux autres, toujours. À ceux qui leur ont "ordonné" d'aller tuer leurs voisins, prétextant que la vie leur serait meilleure - forcément quand on vole autrui, on se retrouve plus riche. 
J'ai souvent été gêné par tant d'indifférence, par le manque de culpabilité pour certains (tous ?). 

À la fermeture du livre j'étais soulagée, je n'avais plus envie d'entendre de telles excuses, de tels propos, je me sentais plus mal encore pour ces rescapés qui ont tant souffert pour des "ordres", des "il fallait faire comme les autres". 
Lire ce livre aura été une expérience pour le moins étrange il faut bien le dire, je suis contente de l'avoir lu parce qu'il vient quand même compléter Dans le nu de la vie, mais il est certain que j'en garderai un souvenir plutôt désagréable.


« Parce que si on s’attarde trop sur la peur du génocide, on perd l’espoir. On perd ce qu’on a réussi à sauver de la vie. On risque d’être contaminé par une autre folie. Quand je pense au génocide, dans un moment calme, je réfléchis pour savoir où le ranger dans l’existence, mais je ne trouve nulle place. Je veux dire simplement que ce n’est plus de l’humain. »

Jean Hatzfeld, Une Saison de machettes.

Bilan du mois.







  • Cinéma 


J'ai vu très peu de films ce mois-ci, cinq exactement, mais ils ont tous été des films que j'ai beaucoup aimés. Celui que j'ai préféré reste Take Shelter (2011) de Jeff Nichols que je n'avais encore jamais vu et qui est juste génial - normal avec Michael Shannon dedans en même temps ! -. Il y a eu Logan de James Mangold qui est vraiment cool, même si j'aurais préféré que certains événements se passent différemment. Et puis il y a eu Split de M. Night Shyamalan dont je vais rapidement vous parler aujourd'hui. 

  • Split de M. Night Shyamalan


Dès que j'ai vu la bande-annonce de ce film l'année dernière, j'avais envie de le voir. Je dois dire d'avance que je n'ai pas été déçue, j'ai été happé par ce thriller très bien mené par James McAvoy qui livre une interprétation folle, je crois qu'il n'y a pas d'autres mots. 
Tout le début de "des filles (un peu pétasses) qui se font enlever puis séquestrer" ne m'a pas particulièrement plu, j'ai trouvé ça un bateau, mais ce n'est clairement pas le propos, l'enjeu est entièrement centré sur "les personnages" incarnés par McAvoy. 

J'ai trouvé ce film différent de ce que l'on voit en ce moment, un film qui n'a pas de prétention d'un point de vue médical (son but n'est pas de fidèlement représenter la maladie) mais il utilise plutôt une histoire peu commune pour la modifier et en faire la matière de son film à connotations presque fantastiques. Tout ce qu'il y a à dire est que Shyamalan a très bien traduit toute l'ambiguïté du personnage de McAvoy, tantôt il apparaît comme un homme inoffensif (qui voit une psychologue !) tantôt il apparaît comme un homme dangereux et sans pitié. 
Le dosage est parfait et le plaisir se retrouve décuplé. Franchement je pense que je le reverrai bientôt, je sens que je suis passée à côté de choses. 


Beaucoup semblent avoir été déçus par ce film relativement attendu, et je dois dire que je ne comprends pas vraiment pourquoi, je ne vois pas à quoi s'attendaient ces personnes et ce que le film ne leur a pas donné. 
Pour ma part j'ai beaucoup aimé ! et puis il y a cette fin qui laisse un sentiment étrange, fallait-il s'y attendre ? fallait-il en finir ? 




  • Série 

Ce mois-ci j'ai commencé la saison 2 de Love qui est enfin sortie sur Netflix. La saison 1 avait été un gros coup de coeur, alors forcément j'attendais la deuxième avec impatience. Je ne l'ai pas encore terminé (je ne veux pas trop me jeter dessus !) donc je ne vous en parlerai pas aujourd'hui mais sans doute dans un prochain article. 
J'ai regardé Marvel's Iron Fist aussi où là je suis plutôt mitigée. J'en attendais beaucoup parce que je suis pressée de voir Defenders, mais le truc c'est que je n'ai pas aimé Jessica Jones - l'épisode 1 m'a suffit - et pareil pour Luke Cage alors ça commence à être compliqué. Heureusement le personnage de Danny Rand m'a assez plu - jusqu'à une certaine mesure quand même. 

Mais aujourd'hui je vais vous parler de la série Legion qui est un gros gros coup de coeur, je pense qu'elle est l'une des meilleures séries de ce début d'année. 

  • Legion


Avec cette série on entre directement dans l'univers X-Men. Ce que j'ai adoré c'est que la série ne s'attarde pas vraiment sur tout le côté X-Men, on dirait plutôt que nos mutants font carrière en solo, loin de Charles Xavier est compagnie. On suit David (qui est le fils de Charles Xavier dans les romans) qui se trouve en hôpital psychiatrique pour schizophrénie - oui encore ! -, mais forcément il s'avère qu'il n'en est rien et qu'en réalité David n'est pas fou, il entend bel et bien des voix dans sa tête. 

S'ensuit huit épisodes tous plus intenses les uns des autres qui se terminent à chaque fois en laissant le spectateur sur le carreau. Le gros point fort de cette série outre son scénario qui est vraiment intéressant, c'est sa réalisation ! On trouve certaines séries avec une certaine prétention esthétique avec une envie de sortir de la norme visuelle en matière de série, ici on ose et c'est génial ! Chaque épisode est réalisé par une personne différente et la qualité ne descend pas parce qu'ils essaient tous de faire quelque chose d'original, de créer une vraie ambiance qui transparaît aussi bien dans les dialogues que dans l'image. 

En y repensant c'est sans doute l'une des séries les mieux abouties que j'aie eu l'occasion de voir. J'ai l'impression qu'on a tendance à aimer les séries pour leur scénario, pour ce qu'elles racontent dans ses grandes lignes, mais pas pour ce qu'elles montrent visuellement, pas pour ce qu'elles racontent entre les lignes. Ici, c'est un mix des deux, le scénario se trouve être renforcé par une réalisation qui renforce du coup aussi le scénario, l'un ne va pas sans l'autre comme on le voit dans les bons films. 


À peine terminée, Legion vient d'être renouvelé pour une saison 2, ce qui est un véritable plaisir quand on voit comment la 1 se termine. Vraiment s'il y a une série de ce début d'année 2017 qu'il faut que je conseille, c'est celle-ci parce qu'elle vaut largement le coup. 







Le ciel en sa fureur d'Adeline Fleury

Quand le varou m'emportera je m'endormirai dans le ciel de tes yeux. Sous les auspices de Jean de La Fontaine, Adeline Fleury nous ...