dimanche 28 mai 2017

Le Coin des libraires - #53 Clarissa & La peur de Stefan Zweig

Mon adoration pour cet écrivain qu'était Stefan Zweig n'est plus à prouver, ce n'est donc pas étonnant si j'écris cet article sur le roman inachevé Clarissa et le recueil de nouvelles intitulé La peur 

  • Clarissa (1981, publication posthume)


Retrouvé dans des manuscrits après la mort de l'auteur, Clarissa est une véritable pépite, un roman qui réfléchit sur la position d'une femme par rapport à la société (Clarissa qui est une fille de militaire est élevée dans une optique de travail, d'émancipation, et non pas dans la vision archaïque de la femme qui doit se marier et dépendre d'un homme), mais c'est aussi un livre sur la vision de Zweig sur la Première Guerre mondiale. 

« Le monde entre 1902 et le début de la Seconde Guerre mondiale, vu à travers les yeux d’une femme » : ainsi Stefan Zweig résumait-il le thème de ce roman, entrepris dans les derniers temps de sa vie et retrouvé dans ses archives.
Clarissa, fille d’un militaire autrichien, est née en 1894. À l’aube du premier conflit mondial, elle rencontre à Lucerne, en Suisse, un jeune socialiste français, Léonard, qui n’est pas sans évoquer Romain Rolland. La guerre les sépare, mais Clarissa attend un enfant.
Dans l’Europe déchirée, en proie à l’hystérie nationaliste, son acceptation de cette maternité va devenir, plus qu’une décision personnelle : un destin et un symbole.
Une œuvre testamentaire où le grand écrivain autrichien résume, de façon poignante, son idéal humaniste et son désespoir.


Dès le début du livre, je suis entrée dedans - ce qui m'arrive vraiment toujours avec cet auteur ! -, la vie de Clarissa m'a énormément intéressée - pour ne pas dire passionnée. Étant un roman inachevé, l'histoire ne s'arrête pas du tout à l'aube de la Second Guerre mondiale, mais au début des années 1920. 

Je pense que ce que j'ai préféré dans ce livre est la vision que porte l'auteur sur le premier tiers du XXème siècle. J'ai vraiment eu le sentiment que Zweig exprimait son point de vue à travers le professeur Silberstein - c'est une interprétation personnelle, pas une vérité générale, il est donc possible que je me trompe - et même si on ressent que ce personnage prend part durant la guerre avec le fait que son fils se retrouve au front, etc. on sent bien qu'après il la rejette et voit la guerre comme une bêtise - pourquoi un allemand et un français s'entretuent, ne sont-ils pas tous deux des hommes ? 

J'ai aimé la façon dont la vie de Clarissa est liée à l'Histoire. Sa vie comme celle de beaucoup d'autres s'est trouvée être largement bouleversée et Zweig décrit parfaitement bien les déboires des êtres et leurs sentiments les plus profonds - cet homme est une perle littéraire, que dire d'autre ? 


Cela fait quelques semaines que j'ai lu ce livre maintenant, et vraiment, il m'obsède. Comme je ne savais pas que c'était une oeuvre inachevée, j'ai été prise de cours lorsque que je suis arrivée à la dernière ligne parce que ça ne peut pas s'arrêter de cette façon, ce n'est tout simplement pas possible. J'y ai bien réfléchi et je pense que là où Zweig s'est arrêté est littéralement le pire moment, ça y est, elle a enfin des nouvelles de Leonard, après tout ce qu'il s'est passé elle a des nouvelles, et après ? Rien, rien, enfin si, mais c'est un secret que l'auteur a emmené avec lui, malheureusement. 
Depuis, je ne fais que me poser des questions, Clarissa serait-elle morte au début de la Seconde Guerre mondiale ? A-t-elle été heureuse ? Est-elle restée auprès de son "mari" ? Je n'ai plus que des questions et c'est vraiment horrible, savoir qu'il n'existe aucune réponse possible parce que même en l'inventant, ce ne serait jamais la même que celle que l'auteur avait en tête. 

Mais je ne regrette pas une seule seconde de l'avoir lu, j'ai pris un énorme plaisir et je le place aisément sur le même banc que Vingt-quatre heures de la vie d'une femme ou même Le Voyage dans le passé. Je le relirai certainement un jour, mais plus tard, quand je ne serais plus tourmentée par cette obsession de non finalité.


"Il faut que je m’occupe. Mon agitation ne cesse que lorsque je suis occupé. Alors, je n’ai plus peur. Car la peur de la solitude est plus nocive que le poison. Mieux vaut travailler que de vivre cela. Quand je sais que l’agitation me guette, je me mets à courir pour qu’elle ne puisse m’attraper."

Stefan Zweig, Clarissa.




Clarissa & La peur de Stefan Zweig (édition Le Livre de poche).



  • La peur (1925)



La peur est un recueil de six nouvelles - que j'ai personnellement trouvé plutôt inégales. Celle qui ouvre donne son nom au recueil, La peur. Dans cette nouvelle, il va être question d'une femme mariée (avec un train de vie relativement aisé grâce à son mari) qui a une liaison avec un homme. J'ai énormément aimé cette nouvelle, la façon dont Zweig décrit la peur qui s'immisce et vient étouffer cette femme, Irène Wagner, qui n'ose plus vivre, de peur de recroiser sa bête noire, de peur d'être découverte et de tout perdre. La façon dont l'auteur joue avec ses personnages est une fois encore remarquable, à la fin de la nouvelle, on se demande finalement qui a le plus trompé l'autre, ce petit jeu était-il réellement cruel ou bon enfant ?


Ensuite, on trouve la nouvelle Révélation inattendue d'un métier qui n'a pas particulièrement fait mouche avec moi. Je l'ai trouvé moins prenante. Bien sûr la patte de l'auteur est bien là, mais son style m'a bien moins ébloui que pour d'autres, tout simplement.
Je l'ai trouvé "en-dessous" comparé aux autres nouvelles qui forment ce recueil, comme Leporella qui m'a beaucoup touché ainsi que La femme et le paysage qui est particulièrement bien écrite dans ses descriptions. Ces deux-là m'ont enchanté et j'ai été heureuse de découvrir d'autres textes de cet auteur et surtout de les aimer.


"Quoi, que m’était-il arrivé ? Il me semblait sortir des bras de la mort. Etait-ce la fièvre qui m’avait troublé à ce point que je m’étais perdu dans le regard fugitif d’une passante ? Mais j’avais cru y lire cette même frénésie silencieuse, cette langueur désespérée, cette soif avide et insensée, qui m’apparaissait partout, dans le regard de la lune rouge, dans les lèvres altérées de la terre, dans le cri tourmenté des bêtes, la même qui s’agitait et brûlait en moi."

Stefan Zweig, La peur, nouvelle : La femme et le paysage.



Mon périple dans la bibliographie de Stefan Zweig n'en est encore qu'à ses prémisses, et je suis ravie rien qu'à l'idée de savoir qu'il me reste encore beaucoup à découvrir. Il y a de ces auteurs pour lesquels il faut prendre son temps, ne pas se brusquer et attendre qu'ils se déversent lentement sur soi avant de poursuivre l'exploration de leurs oeuvres, cet auteur là en fait partie pour moi.






mardi 9 mai 2017

Le Coin des libraires - #52 Les Dieux du tango de Carolina de Robertis

J'ai eu l'immense chance d'être contactée par les éditions du Cherche midi afin de me proposer un roman qui paraîtra le 18 mai prochain : Les Dieux du tango de Carolina de Robertis. Je remercie une fois encore la maison d'édition pour ce roman, je l'ai beaucoup aimé.

Quand je l'ai reçu je dois dire que je ne m'attendais pas à ce qu'il soit aussi gros (plus de 500 pages) et j'avais peur de ne pas avoir suffisamment de temps pour le lire et publier mon avis dessus avant sa sortie, mais en fait non, je l'ai commencé deux jours après l'avoir reçu et je l'ai dévoré tellement l'écriture est agréable, fluide et l'histoire addictive. 

Les Dieux du tango est un livre unique en son genre - en tout cas j'ai beau chercher je n'arrive pas à le rapprocher d'un livre que j'aie lu. Le sujet abordé est novateur non pas dans son idée (l'émancipation de la femme), mais dans sa réalisation (comment Leda s'émancipe de sa condition de femme). 

Février 1913. Leda a dix-sept ans. Elle quitte son petit village italien pour rejoindre en Argentine son cousin Dante, qu’elle vient d’épouser. Dans ses maigres bagages, le précieux violon de son père.
Mais à son arrivée, Dante est mort. Buenos Aires n’est pas un lieu pour une jeune femme seule, de surcroît veuve et sans ressources : elle doit rentrer en Italie. Pourtant, quelque chose la retient… Leda brûle d’envie de découvrir ce nouveau monde et la musique qui fait bouillonner les quartiers chauds de la ville, le tango, l’envoûte. Passionnée par ce violon interdit aux femmes, Leda décide de prendre son destin en main. Un soir, vêtue du costume de son mari, elle part, invisible, à travers la ville.

Elle s’immerge dans le monde de la nuit, le monde du tango. Elle s’engage tout entière dans un voyage qui la mènera au bout de sa condition de femme, de son art, de la passion sous toutes ses formes, de son histoire meurtrie. Un voyage au bout d’elle-même.

Une fois que Leda a quitté sa patrie natale (l'Italie) et rejoint le Nouveau Monde à Buenos Aires plus précisément, elle se retrouve confrontée à la solitude, à l'étrangeté. Arrivée seule, elle restera seule puisque son mari est mort. La voilà nouvelle dans un lieu qu'elle ne connaît pas et dont on ne cesse de lui répéter qu'il est dangereux pour les femmes. Pourtant, Leda ne va pas se laisser abattre et elle ne réfléchira jamais vraiment au fait de retourner auprès de sa famille en Italie, pis, il n'en est pas question pour cette presque femme qui se retrouve veuve et encore vierge à dix-sept dans un autre continent que le sien. 

Leda, c'est la femme de courage, celle qui tente le tout pour le tout pour réaliser ses rêves, pour vivre comme elle le souhaite, elle est l'image même de l'expression "on ne vit qu'une fois", même si elle doit mourir pour faire ce qu'elle aime, alors soit, parce que ne pas faire ce qu'elle aime, c'est mourir. 
Cette image est d'autant plus véridique dès l'instant où elle découvre le tango et les interdits qui vont avec, mais elle va persévérer, quitte à devenir un autre qu'elle-même. 

J'ai autant adoré l'ambiguïté du personnage de Leda qu'il m'a dérangé. L'auteure joue énormément sur le dédoublement d'identité - le parallèle fait avec sa cousine Cora le montre d'ailleurs bien, Leda n'est pas plus Leda que Dante, mais elle devient Cora celle qui voulait s'émanciper de ses parents, qui voulait vivre. On a plusieurs identités qui s'entrechoquent en un seul et même personnage et j'ai trouvé ça vraiment très intéressant. Mais ça m'a dérangé dans le sens où parfois je ne trouvais pas ça réellement plausible, je pense notamment aux rapports sexuels entre Leda et Carmen, mais le plaisir de la lecture a pris le dessus et je suis passée outre.

Les Dieux du tango, Carolina de Robertis, édition Cherche midi.

Parallèlement à toute cette histoire d'émancipation, il y a l'histoire du tango, bien évidemment, mais aussi celle de l'immigration à Buenos Aires au début du XXème siècle. L'auteure s'attache à décrire les conventillos où la plupart des immigrés vivaient les uns sur les autres, sans possibilité d'intimité à moins de gagner un bon petit paquet d'argent. J'adore découvrir de nouveaux horizons quand je lis un livre et j'ai été servi avec Les Dieux du tango parce que j'ai vraiment eu le sentiment d'être projeté en Argentine lors de ma lecture, je me voyais dans les rues à l'aube, lorsque Leda sort du cabaret, le Leteo après avoir passé toute la nuit à jouer du violon ou encore lorsqu'elle entre dans sa chambre-placard qui sent le moisi, mais dont elle doit se satisfaire pour ne pas que quiconque apprenne son secret. 

Et puis forcément, il y a le tango, ce qui est quand même au centre de l'oeuvre (et dans le titre aussi donc bon). C'est un réel coup de foudre entre Leda et le tango, cette musique envoûtante qui en est à ses prémisses. Bien sûr, le sexe de Leda va d'abord brider son envie d'apprendre à jouer, de se produire devant un public : elle est une femme, elle ne peut pas jouer de cette musique qui est réservée aux hommes, tout au plus, elle peut danser - et encore ! On s'en doute, Leda ne va pas se laisser faire et elle va aller plus loin, elle va relever le défi de devenir musicienne et de jouer du tango sur une scène, reste à savoir comment ça se va terminer ! 

Il y a aussi ce que j'ai appelé des "égarements" dans le livre, on suit des personnages secondaires, que Leda va croiser à un moment dans sa vie pendant plus ou moins longtemps comme cette femme avec qui elle fait la traversée en bateau et dont on va avoir accès à ses sentiments sur un très court moment puis plus rien, même chose pour l'homme qui va jouer avec elle pour la première fois, Nestore ou même pour le chef du groupe, Santiago (qui est absolument génial !). J'ai bien aimé saisir les sentiments de personnages que l'on rencontre furtivement, à la volée pour les voir disparaître définitivement, c'est un bon résumé de la vie en elle-même, des connaissances et des oublis. 

L'amour pour le tango est perceptible du moment où Leda le découvre jusqu'à la fin de l'oeuvre, le tango est ce qui la maintient en vie et rend sa vie tout à fait unique. C'est ce qui rend l'histoire aussi intéressante également, au même titre que ce terrible secret bien enfoui au sujet de Cora. 

Les Dieux du tango a été une bonne découverte pour moi, j'ai facilement senti l'atmosphère de la ville grâce à de bonnes descriptions et de belles rencontres. Ce livre interroge aussi sur la place de la femme dans la société (par le biais de l'héroïne, mais aussi avec les autres femmes qui sont couturières, danseuses ou alors prostituées), mais aussi sur l'homosexualité. 
La conclusion est pas mal, même si je l'ai trouvé un peu injuste et peut-être trop rapide (?), elle repose sur l'acceptation plutôt que sur le rejet, chose que Leda a toujours connu et que Dante a réussi à repousser.



"C’est ce qui arrive aux mélodies : elles se perdent dans l’air, comme les souvenirs. Et comme le corps. Les souvenirs, les mélodies et le corps disparaissent après notre mort. Mais un instrument n’a rien à voir avec un corps mortel. Oh non. Comme l’âme, l’instrument reste."

Carolina de Robertis, Les Dieux du tango







mardi 2 mai 2017

Le Coin des libraires - #51 Les cafards (#2 Harry Hole) de Jo Nesbø

Contrairement à ce que j'ai écrit dans mon article sur L'homme chauve-souris, premier volet de la saga Harry Hole de Jo Nesbø, j'ai eu le temps de lire le tome 2, Les cafards durant le mois de mars - je sais, j'ai encore beaucoup de retard sur mes publications ! 


Après avoir découvert l'Australie dans le tome I, c'est désormais la Thaïlande que Jo Nesbø nous fait visiter à travers les yeux de son héros. Une fois encore, j'ai pu découvrir un pays à travers un roman et définitivement, je dois dire que j'aime assez le principe. 


L’ambassadeur de Norvège en Thaïlande est retrouvé mort dans un bordel de Bangkok, un poignard planté dans le dos et une valise au contenu sulfureux en sa possession. De quoi nuire, de quoi faire très mal… Un meurtre aux allures d’affaire d’État, qui ne doit pas être ébruité. Harry Hole, inspecteur de la police d’Oslo, est choisi pour résoudre l’enquête en toute discrétion. Mafia, commerce du sexe, secrets d’État et drame personnel sont autant de pistes suivies par l’inspecteur scandinave. Une seule certitude, il va devoir affronter un meurtrier rusé et méthodique, qui défie la police et se prépare à commettre de nouveaux crimes.



Comme dit plus haut, j'ai pris énormément de plaisir à découvrir la Thaïlande, la ville de Bangkok et son atmosphère. Je pensais enfin découvrir la Norvège et Oslo plus précisément, mais ça n'a pas été le cas. Ça ne m'a pas déplu que l'action se passe dans un autre pays, je me dis qu'il me reste encore huit tomes pour rencontrer - renouer avec ? - le quotidien de notre héros. 


Cette fois-ci, l'histoire est entourée de tout un tissu diplomatique dont on ne pourra pas se défaire pendant toute la durée du roman. J'avoue, j'ai vraiment accroché à l'intrigue, mais toute cette histoire de diplomatie, des Affaires étrangères ne m'a pas particulièrement intéressé - faut dire que dès que ça touche la politique, généralement, je fuis !
Après, je comprends tout à fait qu'il fallait bien trouver une raison à la venue d'un policier norvégien en Thaïlande, c'est simplement que je suis moins emballée dès qu'il s'agit de ce type d'histoire. 

Pour le reste (de l'intrigue), la traque en elle-même est addictive, on s'empêtre avec Harry dans toutes sortes d'investigations qui se révèlent plus infructueuses les unes que les autres, et pourtant ! Je reprochais à l'auteur d'être resté trop longtemps focalisé sur la même personne dans le premier tome, je trouvais que ça nuisait vraiment à l'enquête et du coup à l'avancée de la lecture, mais cette fois-ci l'auteur a fait le contraire - ceux qui ont lu ce tome comprendront !

Les cafards de Jo Nesbø, édition Folio policier.


Du point de vue des personnages, j'ai bien accroché avec Liz et donc je trouve dommage qu'elle vive en Thaïlande et non pas en Norvège, j'aurais aimé la revoir. 
Harry, l'archétype du héros torturé l'est toujours autant, et en même temps, il faut dire qu'avec ce qu'il se passe dans sa vie (sa soeur...), c'est compréhensible qu'il perde pied. Franchement je trouve que Lehane est assez dur avec ses personnages, mais quand je vois Nesbø avec Harry, je me dis qu'en fait il est plutôt tendre ! L'auteur norvégien fait tellement morfler son personnage qu'on ne peut que le plaindre, même si je dois dire que je n'aime pas trop le fait que l'auteur profite du temps passé entre ses livres pour faire en sorte qu'Harry retombe dans l'alcool - c'est un peu trop facile... 
Après le premier tome, malgré les événements survenus en Australie, on peut supposer qu'Harry va peut-être réussir à remonter la pente, mais non, on apprend au début du tome II qu'Harry a repris la bouteille, mais qu'il essaie d'arrêter. Ce n'est donc pas un ivrogne qu'on retrouve, mais un homme qui essaie tant bien que mal de se désintoxiquer. 

Enfin, pour ce qui est du style de l'auteur, je dois dire qu'il est toujours aussi agréable, j'ai passé un bon moment avec ce tome comme avec le précédemment parce que ça se lit formidablement bien ! On ne remarque pas les pages qui se tournent et on a qu'une envie : en savoir plus (en grande partie grâce à Harry faut bien le dire !) et c'est un vrai plaisir. 

Je ne pensais vraiment pas avoir le temps de lire ce livre durant le mois de mars et pourtant, pourtant, l'envie a pris le dessus et il a été lu en trois petits jours, ce qui révèle bien du niveau d'addictivité. 
Je suis pressée de lire le troisième tome, avec un peu de chance je pourrais le lire au mois d'avril juste avant mes partiels - j'aimerais beaucoup, mais si je ne dis pas de bêtise, le tome III est significativement plus long. 








Le ciel en sa fureur d'Adeline Fleury

Quand le varou m'emportera je m'endormirai dans le ciel de tes yeux. Sous les auspices de Jean de La Fontaine, Adeline Fleury nous ...